Témoignage du journaliste Marco Tosatti

18 Oct 2013 | Témoignages

Pendant des années, Marco Tosatti a écrit des articles en analysant  les courants politiques italiens. Dans les années 1970, il travaillait pour le journal italien « La Stampa », lorsque son nom a été évoqué pour couvrir les activités du Vatican. « J’ai dit : « Pourquoi pas ? ». C’était un monde dont j’étais éloigné depuis longtemps, mais c’était un défi pour me remettre à l’étude ».

Fils du journaliste sportif Renato Tosatti  (décédé en 1949 dans la catastrophe aérienne de Superga,  à Turin), Marco a grandi sans soutien parentale. En matière spirituelle, ses seules notions du catholicisme lui venaient des enseignements de sa mère, qu’il est décédée lorsqu’il avait 12 ans, l’âge auquel on cesse d’être un enfant de chœur à la messe. Pendant l’adolescence, il prit radicalement ses distances avec l’Eglise et la foi. « Je suis devenu une personne substantiellement antireligieuse » , dit-il.

Ses premiers contacts avec Jean-Paul II

Fidèle à ses conceptions agnostiques, il commence, en 1981, par couvrir pour son journal les voyages et les activités intenses du bientôt saint Jean-Paul II. Il l’a fait, dit-il, « sous un prisme très laïque. Bien que n’étant pas croyant,  je me suis intéressé à la spiritualité, au sens large, aux  religions orientales et à l’Islam, en particulier ».  Au départ, il ne sentait aucune affection pour le pape. « C’était une relation professionnelle ».

Mais, voyage après voyage, en le regardant,  Marco a été impressionné par la façon de prier du pape. « J’ai alors réalisé que c’était un être humain extraordinaire et d’une grande intelligence. Sa carrière n’était pas celle d’un bureaucrate, il était un acteur de théâtre ! J’allais atterrir dans la foi ».

« Je me tournais vers la prière »

Impressionné, le journaliste qui avait refusé de croire, a succombé à ce qui se passait sous ses yeux. « Quand j’ai bien observé, j’ai reconnu que sa foi était comme celle d’un enfant, simple, même un peu naïve. Depuis lors, je me suis tourné vers la prière ».

Une conversion basée  sur la Résurrection du Seigneur

Heureux et porté par le témoignage du pape, Marco réveilla son intérêt pour en savoir plus, pas seulement pour s’informer. « Ce fut un type d’étude que je n’avais jamais connu. Plus je lisais l’histoire du christianisme, plus je réalisais que notre foi n’est pas abstraite, mais qu’elle est liée à des événements historiques et que ne pas croire en Dieu, c’était aussi nier les témoignages de ceux qui ont payé et continuent de payer pour leur foi ».

Par la miséricorde trouvée en Jésus, laissez-le venir vous embrasser, comme Pierre. « Le fait humain qui m’a le plus touché, c’est quand l’un des apôtres, qui allait plus tard mener l’Eglise, trahi Jésus au moment le plus critique. Et que, peu de temps après, lui et les autres étaient prêts à mourir pour dire qu’ils l’avaient vu ressuscité ». Il doit  au mystère de la Résurrection la compréhension de  sa conversion. « C’est le point central de notre foi. C’est, en mourant et en ressuscitant que Dieu se révèle. C’est seulement après avoir vu cela, que quelque chose se passe dans votre tête et dans votre cœur, car, humainement, c’est inexplicable ».

Aujourd’hui, à 66 années, il a accumulé toute une série d’anecdotes lors de  ses voyages avec les papes Jean- Paul II et Benoît XVI. Il est devenu l’un des plus éminents vaticanistes et a écrit plus de 15 livres qui se rapportent à l’histoire et à la religion. Son témoignage, porteur de lumière, a été diffusé dans un livre « Les nouveaux chrétiens d’Europe », écrit par le journaliste italien Lorenzo Fazzini, en 2010.

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