Soirée OPLATEK du 29 janvier 2012

11 Mar 2013 | Les activités en France

Comme l’année passée, la Fondation Jean-Paul II a invité, ses membres à partager l’Oplatek, dans le magnifique cadre de l’Ambassade de Pologne à Paris. Le pain azyme, après avoir été béni par le Père Krzysztof Wieliczko, le nouvel administrateur de la Fondation à Rome, est partagé, sans autre distinction ou préambule que l’adresse de chacun à chacun d’un souhait sincère de bonne et sainte année. Pourtant la cérémonie elle-même, si bien connue de tous les Polonais, reçoit un supplément de célébration par le lieu, la réception et le buffet dinatoire polonais qui clôt si chaleureusement la rencontre.

L’ambassade de Pologne fut l’Hôtel de la Princesse de Monaco et ce nom lui est toujours attaché, montrant encore par ce trait, le soin que prend la Pologne de respecter le passé heureux de la France…     

Puis Madame Christiane Tomkiewicz, membre du Conseil d’Administration de la Fondation à Rome, de retour de la dernière réunion, explique qu’après les trente premières années, il est envisagé maintenant de donner de nouvelles bases à la Fondation pour aborder le futur. Lors de la célébration du trentième anniversaire, 750 personnes furent à la messe d’action de grâce célébrée en la basilique saint Pierre et dans la magnifique salle Clémentine, à l’audience avec le Pape Benoît XVI. Mme Christiane Tomkiewicz énonce ensuite les projets pour 2012 dont le plus important sera le voyage à l’automne, de dix jours en Pologne.

Le Père Krzysztof Wieliczko est invité à prendre la parole ensuite. Il s’exprime en polonais, ce qui, pour nous, demande une traduction. Le traducteur, M. Jan Konieczny a fait un résumé de l’essentiel. Dans son discours, le Père Krzysztof Wieliczko manifeste une très grande joie de ce que Jean-Paul II ait été déclaré bienheureux car la Fondation (et tous ceux qui l’invoqueront) a dorénavant un puissant intercesseur au ciel. Il remercie très vivement les membres qui ont pris une part active dans la Fondation et invite chacun à prier pour la paix.

Puis les artistes invités, sont introduits par M. Jan Konieczny. Au violon, M. Arnauld Kaminski et au piano, M. Mathis Zielinsky interprètent une sonate de César Franck, le grand organiste de l’Eglise Sainte Clotilde, sise à quelques encablures seulement de ce salon de musique. Les quatre mouvements de cette œuvre peu connue, sont très contrastés, le troisième surtout qui semble contenir des difficultés extrêmes d’interprétation au violon et que M. Kaminski a parfaitement maîtrisées, faisant toujours apparaître la passion contenue dans cette grande musique tout en lui conservant une structure rigoureuse. En retour des applaudissements du public, les deux artistes interprétèrent la méditation de Thaïs de Jules Massenet. Une fort belle musique française, très nettement de son époque, où s’expriment des sentiments subtils de grâce délicate.

En introduisant M. Wojtek Smilek, voix de basse déjà tant appréciée l’année passée, M. Jan Konieczny a dit: « La musique est extraordinaire. Mais surtout, comme le disait Jean-Paul II, c’est que l’homme veuille bien en faire. En effet, les Noëls polonais qui vont vous être interprétés par M. Smilek et qui sont les meilleurs (de tous) « parlent à Dieu avec nos propres mots. C’est bien là le plus extraordinaire ».

Smilek chante avec une expression de joie manifeste. I1 donne à son interprétation un dynamisme si fort que beaucoup de personnes dans l’assistance, tellement heureuses d’entendre chanter dans leur langue les mélodies de leur enfance, se sont mises à prendre une part directe dans l’interprétation. La langue des paroles procure des intonations que M. Smilek souligne dans son chant, en regardant son public, parfois d’un air amusé, au dessus de ses lunettes.

Tous ensemble, un couplet en Polonais, un autre en Français, il a fait chanter à la salle « Douce Nuit ». Des applaudissements chaleureux ont voulu le remercier de son art et de sa très grande simplicité. Monsieur l’Ambassadeur a, lui aussi, bien remarqué que la Fondation Jean-Paul II unit aussi bien les Polonais que les Français et qu’elle les unit entre eux.

Puis le dîner, un somptueux buffet, a permis à tous de se rencontrer sans autre contrainte. Il est sans doute superflu d’en décrire les mets polonais qui surprennent si agréablement, car chaque année, c’est un plaisir qui se renouvelle, tout simplement.

Bernard Yon

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