Faveurs obtenues
Karol Wojtyla avait demandé au Padre Pio d´intercéder pour Wanda Poltawska
Voici le texte de l´entretien accordé à l´Agence Fides, par Wanda Poltawska, amie du pape Jean-Paul II, qui apporte son témoignage sur le Padre Pio, canonisé en 2002 (Saint Pio de Pietrelcina). Karol Wojtyla avait demandé, à ce dernier, la guérison de Wanda, grâce qu’il obtint.
Agence Fides : Quelle est la dimension qui vous a frappée le plus dans la personnalité et dans la vocation du Padre Pio ?
Madame Poltawska : Ce qui me frappe sur la personne du Padre Pio, c´est avant tout son témoignage de vie intérieure, de vie unie à Dieu. Padre Pio, par toutes les fibres de son être nous montre que le véritable niveau, la dimension authentique à atteindre est la vie spirituelle : vivre en communion d´esprit avec le Seigneur Jésus pour recevoir sa vie même. Normalement, de nos temps, nombreux sont ceux qui oublient que la véritable dimension humaine est la dimension éternelle, parce que c´est Dieu qui nous a créés, et parce que Dieu est éternel. Padre Pio, comme chaque Saint, témoigne au monde que la vie ne finit pas avec la mort, mais que, en réalité, après la mort, commence la vie la plus authentique parce qu´elle est totalement immergée en Dieu. Le langage de ceux qui croient en Dieu s´arrête aux pauvres catégories psychologiques, sociologiques et corporelles… Padre Pio nous parle de la véritable dimension de l´homme, de la véritable mesure de la personne humaine, parce qu´il nous parle de Dieu : oui, Dieu existe et Padre Pio en témoigne.
Agence Fides : Pourriez-vous dire, sans entrer dans les détails bien sûr, ce que vous avez vécu après avoir reçu la grâce de la guérison par l´intercession du Padre Pio ? Après la miracle, vous êtes allée à San Giovanni Rotondo. Pouvez-vous nous dire ce que vous avez ressenti en rencontrant Padre Pio ?
Madame Poltawska : Certes, il n´est pas aisé de dire ce que je porte en moi. Ma maladie, puis la guérison inexplicable, que j´ai d´abord considérée comme une erreur de diagnostic de la part des médecins, et puis, prendre conscience, surtout après la rencontre avec Padre Pio, que c´était une intervention de la grâce de Dieu, et que Padre Pio me l´avait obtenue. Ce qui m´a frappée, quand je me suis rendue, au mois de mai 1967 et pour la première fois à San Giovanni Rotondo, a été le regard du Padre Pio, ses yeux et ses paroles pleines de foi, durant la célébration de la Messe. Je ne savais rien de lui, mais, depuis que je l´ai rencontré, je ne l´ai plus oublié. Ce jour-là, je me trouvais au milieu de la foule. J´assistais à la Messe comme tous les autres. Mais après la Messe, Padre Pio, comme d´habitude, même si c´était au prix d´une grande fatigue, passait au milieu des gens. Quand il est arrivé près de moi, sans rien me dire, il m´a regardée et m´a caressé paternellement le visage. Face à ce geste, les femmes qui étaient autour de moi ont réagi et m´ont demandé qui j´étais. Elles étaient impressionées en effet que Padre Pio se soit arrêté précisément devant moi. Sans bien comprendre le sens de leurs demandes, je répondis : " Je viens de Pologne ". Ce moment où il m´a regardée sans rien dire est resté pour toujours imprimé dans ma mémoire. Il n´est pas facile pour moi de penser que je suis une miraculée.
Agence Fides : Qu´est-ce qui vous a le plus frappé chez Padre Pio ?
Madame Poltawska : Comme je vous l´ai dit, son regard, et sa manière de célébrer la Messe. Il la célébrait en la vivant ; on voyait que Padre Pio vivait un vrai mystère et une véritable souffrance. Je n´ai jamais vu quelque chose de semblable, sur la manière avec laquelle Padre Pio célébrait la Messe : quel autre prêtre célèbre comme lui ? Avec un silence aussi plein de crainte de Dieu et de dévotion. Tous étaient silencieux parce qu´ils étaient tellement impressionnés par cette manière de célébrer la Messe. Cette époque était celle où Padre Pio souffrait beaucoup physiquement, ne pouvant presque plus marcher ; c´était un an avant sa mort.
Agence Fides : Tout le monde sait que vous connaissez bien le Pape Jean Paul II, depuis l´époque de Cracovie. Quel est à votre avis le point qui rapproche le plus le Pape Jean Paul II de Padre Pio ?
Madame Poltawska : La profondeur de la foi. Le Saint-Père lui aussi vit à ce niveau toujours spirituel, toujours en contact avec Dieu, il est sûr que Dieu existe, qu´il est ici, qu´il est présent et qu´il sait tout et qu´il domine tout. Cette profondeur de foi m´a frappée chez les deux. Ils vivent une foi assurée, forte, et c´est pourquoi ils croient que tout est possible à Dieu. Par la foi inébranlable dans le Seigneur Jésus, on peut tout faire, et ils en sont sûrs.
Agence Fides : Que signifie pour vous être présente Place Saint-Pierre le 16 juin 2002 pour la canonisation de Padre Pio durant la Messe célébrée par le Pape Jean Paul II ?
Madame Poltawska : Je pense que c´est comme un point d´arrivée après une longue route, la route de la reconnaissance de la sainteté de Padre Pio. Le Saint-Père, déjà avant d´être Pape, était sûr que Padre Pio était saint. C´est avec cette disposition qu´il se rendit auprès de Padre Pio, et se confessa à lui. La canonisation est un accomplissement, naturel, dirais-je, pour le Saint-Père. Il met son sceau sur un chemin commencé depuis longtemps, et que la Congrégation pour les Causes des Saints a passé au crible, a bien étudié sous tous ses aspects. Le Pape a fait en sorte que chacun fasse ce qu´il doit faire, mais, dans son coeur, c´est sûr, il a toujours été convaincu que cet homme était aimé de manière exceptionnelle par le Christ lui-même, par une vie remplie de souffrances. Je pense que le Saint-Père a prié depuis longtemps pour cette canonisation. Il était déjà sûr depuis de nombreuses années que Padre Pio avaient atteint une grande sainteté ; et moi aussi j´en étais sûre.
Agence Fides : Voulez-vous nous dire quelque chose sur les " catéchèses " que le Pape Jean Paul II nous fait sur la souffrance, en en donnant un témoignage dans sa propre vie ?
Madame Poltawska : Je peux répéter ce que le Saint-Père a dit : la souffrance est le plus grand mystère de Dieu, on ne peut jamais comprendre, il faut seulement l´accepter ; c´est avant tout un grand mystère, et, nous autres catholiques, nous ne devons jamais nous mettre à discuter de la souffrance des innocents ; nous ne devons jamais nous demander pourquoi, mais l´offrir au Seigneur, comme le fait le Pape, en l´unissant à Notre Seigneur Jésus, pour le salut du monde. Padre Pio ne nous enseigne-t-il pas cela ? Tout repose dans les mains de Dieu. C´est Dieu qui tient dans ses mains la vie du Saint-Père : le Saint-Père s´abandonne totalement à Lui et s´en remet à Lui pour tout ; c´est de Lui seul qu´il attend tout. Il en a été ainsi jusqu´à présent, et il en sera ainsi jusqu´à la fin.
(c) Agence Fides, 15 juin 2002
En savoir plus sur la guérison de Wanda Poltawska
La tombe de Jean-Paul II, sanctuaire de prière
Témoignage de Mgr Angelo Comastri
Vicaire Général de Sa Sainteté pour la Cité du Vatican
II m'arrive souvent, le matin ou durant la journée, de voir des ouvriers de la Basilique Saint-Pierre aller rapidement à la Tombe du Serviteur de Dieu Jean-Paul II pour rester quelques instants devant le Pontife.
Un jour, j'ai demandé à un «Sanpietrino»; «Peux-tu me dire pourquoi tu es allé prier» ?
«Ce matin, j'ai vu que vous étiez très fatigué et épuisé: je suis allé le dire à Jean-Paul II afin qu'il vous donne la force et la santé pour mener à bien votre travail à la Basilique».
Cette réponse m'a ému: Jean-Paul II est devenu une présence invisible mais réelle, à laquelle le personnel en service à la Basilique recourt spontanément et confidentiellement, sûr de trouver une réponse même aux petits problèmes quotidiens. Ce fait est vraiment extraordinaire.
Il y a quelques mois, j'ai été le témoin d'un autre fait qui a une certaine importance du point de vue œcuménique.
Le 14 décembre 2006, le Métropolite d'Athènes, Christodoulos, est venu en visite à Rome et a été fraternellement reçu par le Saint-Père Benoît XVI. J'ai eu la joie de l'accueillir dans la Basilique et de l'accompagner pour prier devant la tombe de l'Apôtre Pierre et de Jean-Paul II.
On respirait, à cet instant, une intense émotion, comme si l'histoire était retournée en arrière et avait restitué à tous, le prodige d'être un seul cœur et une seule âme: on respirait un air de Pentecôte !
Le Métropolite, quand il s'est arrêté en prière devant la tombe de Jean-Paul II, s'est fait apporté par ses illustres accompagnateurs, une plaque de marbre, sur laquelle était placée une petite couronne de laurier.
J'ai suivi attentivement le Métropolite lorsque, avec une délicatesse respectueuse et émue, il plaçait devant la tombe de Jean-Paul II, la couronne de laurier.
J'ai alors pensé en moi-même: la couronne de laurier est donnée aux vainqueurs et c'est la Grèce olympique qui a introduit cette habitude significative.
N'est-ce pas significatif et surprenant, le fait que le Métropolite orthodoxe d'Athènes ait déposé une petite couronne de laurier devant la tombe de Jean-Paul II, le proclamant vainqueur ?
Personnellement, je suis resté frappé et mes yeux se sont spontanément remplis de larmes. Sans être vu, je les ai essuyés et je me suis dit: «Jean-Paul II ! Accueille cette petite graine et porte-la dans le cœur de Jésus, afin qu'elle puisse porter le fruit de l'unité, que tu as tant désirée, jusqu'à écrire une encyclique courageuse pour ouvrir de nouveaux horizons à la voie œcuménique».
Très souvent, durant la journée, je me joins à la foule qui passe devant la tombe du Serviteur de Dieu: subitement, les personnes deviennent silencieuses, pensives, émues.
Combien de fois, j'ai vu jeter des photos sur la tombe, alors que le regard parle et invoque !
Combien de fois j'ai entendu des paroles très douces adressées au Pape, comme à un ami auquel il est possible d'ouvrir le cœur et adresser des larmes et des espoirs !
Les Grottes Vaticanes, un temps solitaires, sont maintenant devenues un sanctuaire et tous les Papes qui entourent et embrassent la tombe du premier Pape, sont entrés dans l'affection de la foule et ont réacquis une contemporanéité inattendue.
Aujourd'hui l'Église vit des jours difficiles, les eaux de l'histoire se sont faites insidieuses et agressives: en restant en prière devant la tombe du premier « Pierre » et du dernier « Pierre » défunt, on ressent la solidité de l'Église et, comme une lointaine mais claire mélodie, résonnent dans l'âme les paroles rassurantes de Jésus: «Sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. »
Dans le silence priant naît du cœur la réponse: «Merci, Jésus! Merci pour le don du Pape, pierre de ton Église!»
Et on rentre à la maison «confirmés» dans la foi.
Source : Eucharistie, sacrement de la miséricorde
Kubica avait la photo du Pape Jean-Paul II dans son casque
Quand on regarde les images de l’accident du pilote polonais Robert Kubica durant le Grand Prix de Montréal (10 juin 2007), on se dit que c’est un miracle qu’il s’en soit tiré avec simplement une entorse à la cheville. Et bien, cela en est peut-être un. Car à l’intérieur de son casque, le docteur Ronald Denis, médecin de la FIA, a trouvé une photo du pape Jean-Paul II un peu déchiquetée.


Cette photo, le pilote de BMW-Sauber l’installe là avant chaque Grand Prix. On ne sais pas si le Docteur Denis a pris le temps de lui recoller pour le Grand Prix des États-Unis.
Malgré la violence de son accident, Kubica avait déjà les idées bien en place quand le corps médical est venu lui prêter secours.
Bravo à tous les bénévoles du Circuit Gilles-Villeneuve qui ont fait en sorte que cet accident dramatique n’a eu aucune conséquence. Et surtout merci à Jean-Paul II de protéger ses compatriotes ! Polonais, continuez de prier, la canonisation de Karol Wojtyla est sûrement pour bientôt !
(d’après Stéphane Laporte www.cyberpress.ca)
Témoignage de la religieuse française guérie par l’intercession de Jean-Paul II
Mgr Claude Feidt, archevêque d'Aix-en-Provence et Arles, a annoncé le 28 mars au cours d'une conférence de presse, la guérison inexpliquée en lien avec la prière à Dieu par l’intercession de Jean-Paul II d’une religieuse française de 45 ans, soeur Marie Simon-Pierre, de l’Institut des Petites Sœurs des Maternités catholiques, de la Maternité de l’Etoile, à Puyricard près d’Aix-en-Provence.
Elle avait été guérie de manière inexpliquée le 2 juin 2005 de la maladie de Parkinson, diagnostiquée en 2001. La guérison s’est produite de telle manière que l’archevêque d’Aix et d’Arles, à la demande du postulateur de la cause de canonisation de Jean Paul II, avait décidé d’ouvrir une enquête approfondie.
L’enquête a duré un an et ses résultats vont être transmis à la Congrégation romaine pour les causes des saints.
Sa conclusion coïncide avec celle du procès sur la vie et les vertus de Jean Paul II, instruit dans le diocèse de Rome. Cette première enquête diocésaine s’achèvera officiellement le 2 avril 2007 dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, en présence de Benoît XVI.
Voici le témoignage de Soeur Marie-Simon-Pierre, tel que publié sur le site officiel de la postulation de la cause :
« Le 2 avril 2005 au soir, nous étions réunies en communauté pour vivre en direct avec Rome la veillée de prière sur la place Saint-Pierre grâce à la chaîne de télévision française du diocèse de Paris (KTO). Avec mes sœurs, nous avons appris en direct le décès de Jean Paul II. Pour moi, tout a basculé, c'était l'effondrement, je venais de perdre un ami, celui qui me comprenait et me donnait la force d'avancer. Dans les jours qui suivirent, je ressentis comme un grand vide mais en même temps j'avais la certitude qu'il était toujours présent.
Le 13 mai, en la fête de Notre-Dame de Fatima, le pape Benoît XVI rend officielle la dispense pour l'ouverture du procès de béatification de Jean Paul II. À partir du 14 mai, mes sœurs de toutes les communautés de France et d'Afrique ont prié par l'intercession de Jean Paul II pour demander ma guérison. Elles prieront sans relâche jusqu'à l'annonce de ma guérison...
A Pâques 2005, je voulais regarder notre Saint-Père Jean Paul II à la télévision car je savais intérieurement que ce serait la dernière fois que je pourrais le voir. Toute la matinée, je me suis préparée à cette rencontre sachant que cela serait très difficile pour moi (il me renvoyait à ce que je serais dans quelques années). Cela était dur pour moi étant relativement jeune. Mais un imprévu dans le service ne me permit pas de le revoir.
Puis, j'étais à ce moment-là en vacances. Mon temps de repos terminé, je rentre ce 26 mai, complètement épuisée par la maladie. Or, depuis ce 14 mai, un verset de l'Évangile de saint Jean m'habite : « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu ».
Le 1er juin, je n'en peux plus, je lutte pour avancer et tenir debout. Le 2 juin après-midi, je vais trouver ma supérieure pour lui demander d'arrêter mon activité professionnelle. Celle-ci me demande de tenir encore un peu jusqu'à mon retour de Lourdes au mois d'août et elle ajoute : « Jean Paul II n'a pas dit son dernier mot. » Au cours de cette rencontre avec ma supérieure, Jean Paul II était présent à notre échange, échange qui s'est déroulé dans la paix et la sérénité. Elle me tend un stylo et me demande d'écrire « Jean Paul II », il est 17 heures. Avec beaucoup de difficultés, j'écris « Jean Paul II ». Devant l'écriture illisible nous restons un long moment en silence. La fin de la journée se déroule comme les autres.
Après la prière du soir de 21 heures, je repassai par mon bureau puis regagnai ma chambre. Il était entre 21h30 et 21h45. J'ai ressenti alors le désir de prendre un stylo pour écrire. Un peu comme si quelqu'un me disait : « Prends ton stylo et écris. » À ma grande surprise, l'écriture était très lisible. Je ne compris pas très bien et je me couchai. Cela faisait exactement deux mois que Jean Paul II nous avait quittés pour la Maison du Père.
À 4h30, je me réveillais, stupéfaite d'avoir dormi. D'un bond, je sortais de mon lit, mon corps n'était plus endolori, plus aucune raideur et intérieurement je n'étais plus la même. Puis un appel intérieur, une force me poussait à aller prier devant le Saint-Sacrement. Je descendis à l'oratoire. Je priais devant le Saint-Sacrement. Une grande paix m'enveloppait, une sensation de bien-être. Quelque chose de trop grand, un mystère difficile à expliquer avec des mots. Ensuite, toujours devant le Saint-Sacrement, je méditais les mystères lumineux de Jean Paul II.
Puis, à 6 heures, je suis sortie pour rejoindre mes sœurs à la chapelle pour un temps d'oraison suivi de l'eucharistie. J'avais environ 50 mètres à parcourir et là je me suis aperçue que mon bras gauche balançait à la marche contrairement à d'habitude où celui-ci restait immobile le long de mon corps. Je remarquais aussi une légèreté dans tout mon corps, une souplesse que je ne connaissais plus depuis longtemps. Au cours de cette Eucharistie, j'étais habitée par une grande joie et une grande paix. C'était le 3 juin, fête du Cœur Sacré de Jésus. À la sortie de la messe, j'étais convaincue que j'étais guérie... ma main ne tremblait plus du tout. Je partis écrire de nouveau et à midi j'arrêtai brutalement tous mes médicaments.
Le 7 juin, je me suis rendue comme prévu chez le neurologue qui me suivait depuis quatre ans. Celui-ci a constaté avec surprise la disparition de tous les signes alors que je ne prenais plus de traitement depuis cinq jours. Dès le lendemain, ma supérieure générale a confié notre action de grâce à toutes les communautés. Toute la congrégation a alors commencé une neuvaine d'action de grâce à Jean Paul II. »
La religieuse a depuis cessé tout traitement et a repris une activité normale.
Sa femme prie Jean-Paul II pour sa guérison, stupeur des médecins
ROME, Vendredi 3 novembre 2006 (ZENIT.org) - Très gravement malade, un jeune Italien aurait été guéri par l’intercession de Jean-Paul II : les médecins ne s’expliquent pas cette guérison immédiate et durable.
La guérison a été annoncée en Italie, à Salerne, par l’archevêque, Mgr Pierro, comme le rapporte le quotidien de la conférence épiscopale italienne, Avvenire.
« Je sens de mon devoir de vous dire que j’ai besoin de votre prière pour un événement qui pourrait toucher notre Eglise et qui concerne la cause de canonisation de Jean-Paul II », a déclaré l’archevêque de Salerne, Mgr Gerardo Pierro, à l’occasion de la célébration, en la cathédrale de Salerne, de la fête de la Toussaint, qui coïncidait aussi avec l’anniversaire de l’ordination sacerdotale de Jean-Paul II, le 1er novembre 1946 : il y a donc 60 ans.
La foule des grandes fêtes a accueilli ainsi la nouvelle de cette intervention prodigieuse attribuée à l’intercession de Jean-Paul II. L’évêque indiquait qu’un malade de Salerne hospitalisé aux « Hôpitaux réunis » a été guéri alors que sa femme venait de rêver de Jean-Paul II auquel elle s’était adressée dans sa prière.
Il s’agit d’un jeune de Salerne affecté d’une tumeur et guéri il y a un an et demi. Les métastases avaient déjà atteint tous les organes, le cancer se répandant vite étant donné la jeunesse du patient.
Sa femme a raconté avoir imploré avec ténacité l’intercession de Jean-Paul II, et avoir ensuite rêvé que le pape Wojtyla lui promettait son intervention. Le lendemain, au réveil, elle avait retrouvé son mari en bonne santé, libéré de cette terrible maladie à l’improviste, suscitant la grande stupeur des médecins.
En racontant ces faits, l’archevêque a voulu souligner le sérieux de la documentation médicale rassemblée attestant le diagnostic. La guérison s’est « prolongée dans le temps » et elle est confirmée « un an et demi après », et « de façon inexplicable ».
Le pape Jean-Paul II s’était rendu dans la ville de Campanie, au sud de Naples, en 1985 pour la conclusion d’un congrès sur le pape Grégoire VII, et en 1999 pour inaugurer le séminaire métropolitain.
L’ancien secrétaire de Jean-Paul II, le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie s’était récemment rendu à Salerne, à l’occasion de la fête du Saint Patron de la ville, saint Matthieu.
Ce serait la seconde guérison miraculeuse attestée comme due à l’intercession de Jean-Paul II, après la guérison, en France, d’une religieuse atteinte de la maladie de Parkinson et travaillant dans une maternité.