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Quarante ans de la Fondation JPII à ROME
Les cérémonies du 40ème anniversaire de la Fondation Jean Paul II ont eu lieu à Rome du 23 septembre au 25 septembre 2022 avec un an de retard en raison de la covid qui sévit dans le monde depuis 2020.
C’est ainsi qu’une petite délégation du Cercle de France des amis de la fondation Jean Paul II a effectué un voyage à Rome du mardi 20 septembre au lundi 26 septembre
- Mardi 20 septembre
Nous sommes 13 personnes à se donner rendez-vous à Roissy pour prendre un vol Air France et arrivons à la Maison Polonaise JP2 de via Cassia (au nord de Rome) vers 20 heures. La plupart d’entre nous se connaissent déjà. Lors du 1er dîner, nous sommes plongés tout de suite dans l’ambiance familiale polonaise accueillante.
2. Mercredi 21 septembre
Nous nous sommes rendus à l’audience générale du Pape, place St Pierre de 8h à 11h
Départ de bon matin, 6 heures, à cause des embouteillages et des longues files d’attente pour passer les contrôles d’accès à la place St Pierre. Il faisait un temps magnifique, et pendant l’attente nous avons pu échanger avec des personnes venues de différents pays. Nous avions de bonnes places au plus près du saint Père. Le pape François nous a semblé très fatigué.
Après l’audience, nous nous sommes éparpillés pour profiter de quelques heures de temps libre pour visiter ou redécouvrir Rome ou simplement faire quelques achats. Après un retour en train ou en bus à via Cassia, nous eûmes de nouveau un dîner sympathique et copieux dès 19h30, faisant connaissance avec des personnes d’autres cercles de la Fondation provenant d’autres pays.
3. Jeudi 22 septembre
Après un petit déjeuner matinal, environ 150 personnes prirent 3 bus pour se rendre au sanctuaire de Santa Maria de Rupes (à 45 km au nord de Rome à Castel Sant‘Elia). Ce fut l’occasion de découvrir la campagne et les montagnes. Castel Sant’Elia est situé sur un promontoire rocailleux (ad rupes) avec une vue splendide sur la forêt qui s’étend au pied des pentes escarpées. De 11h à 12h, dans la jolie église de San Giuseppe a eu lieu une messe présidée par l’archevêque de Biélorussie Joseph Staniewski, ancien boursier de la fondation, entouré par une vingtaine de prêtres, messe animée par un groupe folklorique d’enfants doués en chant et en musique provenant de « Kasinka Mala » au sud de Cracovie en costume folklorique chatoyant des montagnes de Zakopane.
De 12h à 13h15, 5 boursiers de la Fondation diplômés de l’université catholique de Lublin, ont chacun leur tour (en polonais et en anglais) présenté leur expérience, exprimé leur gratitude pour toute l’aide obtenue grâce à la Fondation JP2 afin de réaliser leur projet. Il s’agissait d’Anna, 25 ans venant de Crimée, diplômée en musicologie puis de Paul, seulement un an à Lublin, venant d’Ouzbékistan puis de Tatiana de Biélorussie et 2 prêtres, anciens boursiers, l’un du Canada et l’autre étant Mgr Staniewski. Leurs discours furent à la fois instructifs et émouvants.
De 13h30 à 14h30nous avons été invités à un lunch offert dans les jardins du sanctuaire, sous un soleil torride, qui se poursuivit par la visite des lieux apaisants, bucoliques. Nous nous rendîmes soit par l’escalier impressionnant (200 marches) construit il y a 2 siècles de ses propres mains par l’ermite « Fra Giuseppe Andrea-Rodio », soit par la rampe « Giovanni Paolo Secundo » plus simple d’accès, bordée de vignes grimpantes jusqu’au Sanctuaire troglodytique de Santa Maria ad Rupes afin de prier, de rendre hommage à la Sainte Vierge.
Après le chapelet à la Divine Miséricorde, ce fut le départ vers 16h pour via Cassia. La journée fut chaude mais paisible et de nouveau se termina par un bon repas du soir à via Cassia.
Le soir, les membres du conseil d’administration de la Fondation ainsi que les présidents des cercles présents ont été invités par Mr l’ambassadeur Adam Kwiatkowski à une rencontre avec les autorités de la Fondation à l’ambassade de Pologne auprès du Vatican
4. Vendredi 23 septembre 2022
Les cérémonies du 40ème anniversaire de la Fondation JP2 au Vatican commencèrent par une conférence dès 9h à la « Pontifica Universita Urbaniana », en Polonais et en Italien, inaugurée par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état au Vatican, --- l’ambassadeur auprès du saint siège, Adam Kwiatkowski , --- l’autorité suprême de la Fondation JP2, Marek Jedraszewski , archevêque de Cracovie, --- Mgr Federico Lombardi , président de la Fondation Benoit 16.
Les différentes cessions ont été animées par : Mgr Stefan Wylezek, recteur de la mission catholique polonaise du Royaume-Uni ,--- Mgr Oder, vice-président de la Fondation JP2 et du révérant père, Andrzej Dobrzynski , directeur du centre de documentation JP2.
Il a été notamment abordé, pour la Fondation JP2, en résumé « notre hier, notre aujourd’hui, et que sera notre demain ». La rencontre a donné lieu aussi à un échange de souvenirs et d’expériences entre les membres des divers cercles des amis présents.
L’allocution finale a été donnée par le cardinal Stanislas Dziwisz.
Nous ne retournâmes pas à via Cassia pour le déjeuner, chacun a eu temps libre jusqu’à 15h, autour du Vatican.
A 16h15, débuta la messe (très solennelle) à la basilique impressionnante de Saint Jean de Latran, présidée par l’archevêque Marek Jedraszewski, entouré de Mgr Dziwisz et d’une trentaine de prêtres .Messe animée par le chœur « Saint JP2, maîtrise de la cathédrale de Varsovie ».
Dans l’homélie, il nous a été rappelé la vie passionnante de saint JP2, l’enseignement qu’il nous a laissé, la propagation de cet enseignement et la réalisation des tâches statutaires de la Fondation JP2.
A 18h, ce fut un retour difficile à Cassia en raison d’une circulation saturée dans Rome, aggravée par une importante réunion politique au Circo Massimo et ce n’est que vers 20h30 que nous eûmes notre dîner ; beaucoup d’entre nous étaient très fatigués.
5. Samedi 24 septembre
Après le petit déjeuner, nous partons à 8h15 pour le sanctuaire de Sainte Rita à Cascia situé à 140 kms au nord-est de Rome. Au bout de 2h45 de trajet, traversant un paysage montagneux et très boisé aux villages escarpés, nous arrivons au sanctuaire qui surplombe le village de Cascia vers 11h. Nous découvrons l’église aux peintures modernes, vives et naïves et Sainte Rita exposée dans un cercueil en verre devant lequel viennent prier de nombreux pèlerins dans un flux ininterrompu. La messe est célébrée de 11h30 à 12h30 par Mgr Staniewski, entouré d’une quinzaine de prêtres et environ 150 membres de la Fondation. Elle est aussi animée par une partie du groupe de filles de « Kasinka Mala » accompagné d’une soprano et de Anna, violoniste de Crimée.
Après la messe, et quelques photos de groupe sur les marches de l’église, nous nous dirigeons vers une salle de l’hôtel Delle Rose tout proche où nous recevons un très copieux repas … Regrettant de ne pas pouvoir rester plus longtemps pour visiter les monastères et la roseraie, nous partons dans la grisaille vers la maison polonaise où nous arrivons vers 18h.
A 19h30, nous repartons, toujours en bus, vers la basilique de San Pancrazio où de 20h30 à 22h30 s’est déroulé un magnifique concert de musique sacrée intitulé « musique pour la gloire de Dieu ». Au concert, ont pris part l’orchestre de chambre de Rome ainsi que « la maîtrise de la cathédrale de Varsovie » et des solistes (mezzo-soprano, ténor, harpiste et organiste). Le concert d’un très haut niveau a fortement enthousiasmé les quelques 300 personnes présentes. Retour à via Cassia vers 23h30 ou un délicieux et très apprécié buffet nous attendait.
6. Dimanche 25 septembre 2022
Le 3ème jour des célébrations, les participants du Jubilé du 40ème anniversaire de la Fondation, assistèrent à 9 heures,à une messe célébrée dans la basilique Saint Pierre par Mgr le cardinal Dziwisz entouré de nombreux prêtres. De nombreuses personnalités se trouvaient dans l’assemblée.
Après la messe solennelle, toute l’assistance se rendit en procession jusqu’au tombeau de Saint JP2 afin de le vénérer et formuler de nouvelles prières. Nous avons attendus l’apparition du pape François à la fenêtre du 3è étage pour l’angélus, mais en vain, car il était en voyage.
Après le retour à via Cassia, à 15h à la chapelle de la « Casa Polacca » ; les pèlerins des divers cercles venant de plusieurs pays se réunirent pour réciter en polonais et en anglais, le chapelet à la Divine Miséricorde, présidé par Mgr Pawel Ptasznik, président de la Fondation JP2 à Rome. Le point suivant des célébrations a été le dévoilement des tableaux commémorant les noms de donateurs de la Fondation et la remise des médailles à 3 personnalités ayant œuvré tout particulièrement pour la Fondation.
La journée se termina par un buffet, très copieux à la casa La Salle, via Aurélia, où tous les participants des différents cercles purent se rencontrer et échanger leurs expériences.
7. Lundi 26 septembre 2022
Six personnes de notre groupe se sont rendues au monastère de Mentorella, situé à une quarantaine de km à l’ouest de Rome. C’est un des plus anciens sanctuaires mariaux d’Europe et Saint JP2 est souvent venu, en pèlerinage privé, touché par la beauté du lieu, pour se recueillir et prier.
Une grosse couche de nuages bas nous a caché la beauté du paysage ; mais l’accueil que nous y avons reçu a été très chaleureux. L’atmosphère et la beauté sobre de ce sanctuaire construit sur un ancien temple romain nous ont impressionnés, tout comme l’étroite grotte où Saint François a habité pendant deux ans avant d’aller à Subiaco.
Les 7 autres personnes du groupe devaient rejoindre l’aéroport de Fiumicino dès 13h ce qui leurs rendait l’excursion impossible.
Les célébrations du Jubilé ont été une excellente occasion pour faire à la fois, un pèlerinage, du tourisme et des rencontres avec les gens impliqués dans le travail de la Fondation. Ce fut aussi un temps de souvenirs, de remerciements et de retrouvailles.
Nous avons apprécié l’ambiance de notre petit groupe : personnes bien sympathiques, bienveillantes les unes envers les autres et espérons nous retrouver un jour prochain …..
Edmond et Edith Budzynowski, Christiane Tomkiewicz
Voir les liens suivants :
Troisième jour des célébrations du 40e anniversaire de la Fondation Jean-Paul II
Quatrième jour des célébrations du 40e anniversaire de la Fondation Jean-Paul II
Quatrième jour des célébrations du 40e anniversaire de la Fondation Jean-Paul II - suite
Cinquième jour du 40e anniversaire de la Fondation Jean-Paul II
NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE LA FONDATION JEAN-PAUL II à ROME
Son Eminence l’archevêque de Cracovie Marek Jędraszewski a nommé le 28 avril 2022 le nouveau Conseil d’Administration de la Fondation Jean-Paul II à Rome.
Le Président du Conseil de la Fondation est Monseigneur Paweł Ptasznik - recteur de l’Eglise Saint Stanislas Evêque Martyr à Rome.
Les nouveaux membres du Conseil sont : Monseigneur Sławomir Oder - postulateur du procès en béatification de Jean-Paul II ainsi que d’Emilii et Charles Wojtyła, le père Michel Wilkosz - recteur de la Mission Catholique Polonaise en Allemagne, le père Tomasz Szopa - recteur du Sanctuaire Saint Jean-Paul II à Cracovie, Henri Rogowski - ancien Président de la Fédération de la Polonia de France, Maître Marek Markiewicz (Pologne), Bogdan Chmielewski (Etats-Unis) - directeur de la Fédération d’Union du Crédit Polono-Slave, Wojciech Halarewicz (Allemagne) - vice-président de Mazda Motor Europe.
Est également membre de droit le Cardinal Stanislas Dziwisz, secrétaire de Jean-Paul II, témoin de la sainteté du plus grand des Polonais.
Conformément aux statuts de la Fondation Jean-Paul II à Rome, les membres ont été nommés pour un mandat de quatre ans. Dans sa lettre de nomination l’archevêque Marek Jędraszewski a exprimé le vœu que « la Fondation prenne soin de garder le développement et la promotion de l’esprit intellectuel et culturel de saint Jean-Paul II ainsi que la réalisation effective de son devoir caritatif ».
Rappelons que la Fondation Jean-Paul II a été créée par décret papal du 16 octobre 1981. C’est une organisation cultuelle, sans but lucratif, qui se donne comme devoir de soutenir et réaliser des initiatives à caractère éducatif, culturel, religieux et caritatif, reliées avec le pontificat de saint Jean-Paul II. L’adresse officielle de la Fondation est au Vatican.
Les principaux buts de la Fondation sont les suivants :
- Participation à la formation de futures élites intellectuelles des pays de l’Europe de l’Est à travers l’aide boursière aux étudiants de l’Université Catholique de Lublin et de l’Université Pontificale Jean-Paul II à Cracovie. Actuellement la Fondation Jean-Paul II finance les études et les bourses d’environ 160 étudiants.
- Centre de documentation et étude du pontificat de Jean-Paul II en coopération avec d’autres institutions
- Accueil de pèlerins à Rome – maison Via Cassia
- Secrétariat de la Fondation en contact avec ses bienfaiteurs et les membres des Cercles des Amis de la Fondation, environ 50 cercles dans 17 pays sur 5 continents.
Conformément aux statuts, la fonction de l’Autorité Suprême de la Fondation revient de droit à l’archevêque métropolite de Cracovie. Il désigne le président de la Fondation et nomme les administrateurs après l’obtention du nihil obstat du Secrétariat d’Etat du Vatican.
Florian J. Załuski
A L'OCCASION DU CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE JEAN-PAUL II, SORTIE DE L'OUVRAGE
"JEAN-PAUL II, VIE ET MORT D'UN GEANT"
par Alain Vircondelet
NOUVEAUX TITRES DE DOCTEURS PARMI LES BOURSIERS DE LA FONDATION
Le point culminant du programme de bourses mis en œuvre par la Maison de la Fondation Jean-Paul II à Lublin et des études à l’Université Catholique de Lublin (KUL) est la réussite des examens, la soutenance des travaux scientifiques et l’obtention d’une licence, d’un master ou d’un doctorat.
Nous sommes très heureux et fiers de vous informer qu’à la fin du mois de septembre, quatre boursiers de notre Fondation ont soutenu leur thèse de doctorat. Il convient de mentionner qu’en raison de la situation épidémique, les soutenances publiques des dissertations scientifiques ont eu lieu en ligne. Malgré cette situation extraordinaire, nos boursiers ont atteint leur objectif avec mention. Ils ont exprimé leur gratitude pour l’opportunité de pouvoir faire des études et de participer au programme de formation à la Maison de la Fondation à Lublin.
Voici nos nouveaux diplômés d’un titre de docteur:
Mme Orysya Uska (Ukraine), le titre du mémoire: “Dimension apologétique de l’éducation religieuse chrétienne face aux changements culturels contemporains en Europe”, directeur de recherche: dr. Paweł Mąkosa, prof. de KUL.
Andriy Yastremskyy (Ukraine), le titre du mémoire: «Attitude des jeunes du secondaire à l’égard du mariage et de la famille. Une étude de la pastorale des familles à la lumière de la recherche sur les jeunes dans les écoles d’enseignement de la langue polonaise en Ukraine “, directeur de recherche : dr. Jacek Goleń, prof. de KUL.
Père Igor Drapak (Ukraine), le titre du mémoire: “Le caractère unique du christianisme tel qu’il est perçu par le Pape Jean-Paul II”, directeur de recherche : Dr. Ireneusz Ledwoń OFM, prof. de KUL.
Père Yury Drozd (Biélorussie), le titre du mémoire: “L’identité religieuse et nationale biélorusse dans l’approche théologique du père Adam Stankiewicz (1891-1949)”, directeur de recherche: prof. Piotr Kopiec.
Félicitations et meilleurs voeux à tous!
Père Robert Ptak
Graphisme: F. Wielgut
Source : https://fjp2.com/fr/nouveaux-titres-de-docteurs-parmi-les-boursiers-de-la-fondation/
LES TRAVAUX DE RÉNOVATION DE LA MAISON DE LA FONDATION JEAN PAUL II À LUBLIN SE TERMINENT.
Les étudiants, qui ont commencé la nouvelle année académique, peuvent déjà en profiter. Il reste à finir les salles de bain dans les chambres des invités ainsi que celles qui sont publiques. Pendant les 4 dernières années, durant les vacances nous avons terminé le complexe de 50 salles de bains et quelque dizaines de sanitaires. Les travaux ont été mené par l’entreprise locales du bâtiment conduite par le directeur Grzegorz Walczak de Nałęczów.
Nous remercions de tout coeur la Direction de la Fondation, le Conseil d’Administration, avec son Président, son Eminence le Cardinal Stanisław Ryłko, pour son immense soutien pour la rénovation et nos efforts durant la réalisation du projet. Nous adressons nos remerciements particuliers au père Krzysztof Wieliczko administrateur de la Fondation, qui nous a soutenu durant chaque étape de la rénovation.
Nous sommes reconnaissants envers tous les Donateurs de La Fondation, grâce à qui nous avons pu conduire une rénovation si couteuse. Nous prions tout particulièrement pour tous – Que Notre Seigneur, par l’intercession de Saint Jean Paul II, nous donne moulte bénédiction et envoi sur Vous une abondante Bénédiction.
En Don de prière avec Vous.
Père Jan Strzałka et père Robert Ptak ainsi que les Etudiants
Traduction: Florian Zaluski
Des textes inédits de Jean-Paul II bientôt publiés
A l'occasion du 40ème anniversaire de l'élection de Karol Wojtyła sur la chaire de l’apôtre Pierre, le 16 octobre 1978, la maison d'édition polonaise Wydawnictwo Literackie publie en première mondiale une œuvre inconnue et inédite du futur pape Jean-Paul II. Ce texte qui n’existe pour le moment qu’en version polonaise, constitue "l'un des ouvrages les plus importants de l'archevêque de Cracovie" selon Mgr Stanislas Dziwisz.
Il s’agit d’une série de treize catéchèses de Jean-Paul II sur le sermon de Saint Paul à l’Aréopage athénien, rapporté dans les Actes des Apôtres. Le manuscrit, jusqu’à présent inconnu, a été retrouvé dans les archives de l’Archevêché de Cracovie. Intitulé tout simplement « Un sermon à l’Aréopage – 13 catéchèses ».
A la fin de l’année 1963, à l’issue de la deuxième session du Concile Vatican II, Karol Wojtyła est en pèlerinage en Terre Sainte. En chemin, il visite la Grèce, en s’arrêtant longuement à Athènes. Il découvre la colline de l’Aréopage, non loin de l’Acropole. C’est là où Saint Paul a prêché, 2000 ans plus tôt, le sermon retranscrit dans les Actes des Apôtres.
Cette étape marquera le futur Pape, à tel point qu’il y retournera quelques années plus tard et écrira sur place ses réflexions bibliques dont les treize catéchèses sont le fruit. « La lecture de cette catéchèse était pour moi un voyage dans les souvenirs tellement vivants du Pape immergé toute sa vie en Dieu. Sa profondeur reflète parfaitement sa vision incroyable du monde du point de vue de la communion avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit », écrit Mgr Dziwisz dans la préface de l’ouvrage.
Karol Wojtyła médite sur le sens de la vérité, de la liberté et des relations du christianisme avec les autres religions. Au fil des ans, « ces textes intemporels ont gagné en force et en actualité », commente le père Robert J. Wozniak dans l’introduction théologique. « Tous ceux qui, aujourd’hui, sont confrontés aux défis du monde contemporain et qui veulent parler de Dieu (…) devraient lire l’ouvrage de Wojtyla (…) car la découverte de la vérité du christianisme n’est pas seulement une aventure intellectuelle, elle est aussi un guide pratique qui nous apprend à parler de Dieu aujourd’hui » poursuit-il.
Méditations de Jean-Paul II sur l’Eucharistie :
- « L’Église vit de l’Eucharistie. »
- « L’Eucharistie, présence salvifique de Jésus dans la communauté des fidèles et nourriture spirituelle pour elle, est ce que l’Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l’histoire. »
- « L’Église a reçu l’Eucharistie du Christ son Seigneur non comme un don, pour précieux qu’il soit parmi bien d’autres, mais comme le don par excellence, car il est le don de lui-même, de sa personne dans sa sainte humanité, et de son œuvre de salut. »
- « Le Sacrifice eucharistique rend présent non seulement le mystère de la passion et de la mort du Sauveur, mais aussi le mystère de la résurrection, dans lequel le sacrifice trouve son couronnement. »
- « Le Sacrifice eucharistique tend en soi à notre union intime, […] avec le Christ à travers la communion : nous le recevons lui-même, Lui qui s’est offert pour nous, nous recevons son corps, qu’il a livré pour nous sur la Croix, son sang, qu’il a « répandu pour la multitude, en rémission des péchés » (Mt 26,28). »
- « A travers la communion à son corps et à son sang, le Christ nous communique aussi son Esprit. »
- « Celui qui se nourrit du Christ dans l’Eucharistie n’a pas besoin d’attendre l’au-delà pour recevoir la vie éternelle : il la possède déjà sur terre, comme prémices de la plénitude à venir, qui concernera l’homme dans sa totalité. »
- « Proclamer la mort du Seigneur « jusqu’à ce qu’il vienne » (1Co 11, 26) implique, pour ceux qui participent à l’Eucharistie, l’engagement de transformer la vie, pour qu’elle devienne, d’une certaine façon, totalement eucharistique ».
- « Sous les humbles espèces du pain et du vin, transsubstantiés en son corps et en son sang, le Christ marche avec nous, étant pour nous force et viatique, et il fait de nous, pour tous nos frères, des témoins d’espérance. »
- « Ce n’est pas par hasard que, dans les anaphores orientales ou dans les prières eucharistique latines, on fait mémoire avec vénération de Marie, toujours vierge, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, des anges, des saints Apôtres, des glorieux martyrs et de tous les saints. […] En célébrant le sacrifice de l’Agneau, nous nous unissons à la liturgie céleste […] »
Source Aleteia
10 septembre 2018, Katowice :
Messe d’obsèques de Monseigneur Szczepan du Wesoły
31 août 2018 - Messe d’A-Dieu des Romains à Monseigneur Wesoły
Décès de Monseigneur Szczepan Wesoły
Mgr Szczepan Wesoły est « né au ciel » le 28 août à Rome. Prêtre, né le 16 octobre 1926 à Katowice, il était docteur en sciences théologiques. Il résidait en permanence à Rome où il est décédé. Ses funérailles auront lieu le lundi 10 septembre à 11h00 à la cathédrale de Katowice.
Monseigneur Wiktor Skworc, archevêque de Katowice, a annoncé son décès sur le site de l’archidiocèse. En voici ci-après la teneur :
"Frères et Sœurs ! Chers compatriotes ! Chers diocésains !
C'est avec un profond regret que j'annonce le décès de Monseigneur Szczepan Wesoły, le 28 août 2018, jour où l’Eglise fait mémoire de saint Augustin, à 18h37 à Rome. Prêtre-aumônier de la Polonia dans le monde et son infatigable soutien protecteur et défenseur, patriote et fils de la haute Silésie, il était dans sa 92ème année,, sa 62ème année de prêtrise et sa 50e année d’évêque-prêtre.
Mgr Szczepan Wesoły est né le 16 octobre 1926 à Katowice. En 1939, il est diplômé de l'école primaire. Juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il partit de Katowice pour Il a ensuite vécu à Sosnowiec, où il a travaillé pendant deux ans en tant qu'étudiant-marchand dans un magasin. De retour à Katowice en 1941, il travailla comme travailleur physique. Son père était mort pendant la guerre et sa mère a dû élever seule trois adolescents. A l’âge de 17 ans, en octobre 1943, il a été déporté aux travaux forcés dans la construction de bunkers à Cuxhaven et incorporé de force dans l’armée allemande. En 1944, après une formation militaire, il fut envoyé sur le front ouest à Cannes, dans le sud-est de la France. Le 15 août 1944, il s'est échappé du côté des Alliés et, avec des unités polonaises, il a participé aux combats avec l'Allemagne en Algérie et en Italie en tant qu'opérateur radio dans les branches de la communication. Après la fin de la guerre, il s'entraînait en Grande-Bretagne où il a travaillé pendant plusieurs années.
Le 3 mai 1950, il rejoint le collège jésuite "Campion House" à Londres, où il obtint son diplôme d'études secondaires. Dans les années 1951-1957, il se préparait à la prêtrise au Collège pontifical polonais de Rome tout en étudiant à l'Université pontificale grégorienne.
Il a été ordonné prêtre à Rome le 28 octobre 1956 et incardiné dans le diocèse de Katowice.
Après son ordination, il resta à Rome à la demande de l'archevêque Monseigneur Józef Gawliny et a travaillé sur les publications du jubilé polonais relatives au Millénaire du Baptême de Pologne. Dans les années 1958-1962, il était le prêtre des émigrés polonais en Italie. En 1959, il a étudié à l'Institut pastoral pontifical de l'Université du Latran et, en 1961-1962, il a étudié à l'Académie du Saint Alfons et l'Université dominicaine "Pro Deo" à Rome.
Dans les années 1962-1965, il dirigea la section slave au Secrétariat du Concile Vatican II. En 1967, il obtient un doctorat en théologie à l'Institut de théologie pastorale de la faculté de théologie de l'Université pontificale du Latran. A partir de 1967, il dirigea le Centre Pastoral Central des Immigrants à Rome.
Le 11 décembre 1968, il a été nommé par le pape Paul VI évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Gniezno pour assister dans son ministère l'évêque Monseigneur Władysław Rubin, délégué du Primat de Pologne, le cardinal Stefan Wyszyński, pour la pastorale des émigrés. Il reçut la consécration épiscopale du Primat.
A partir de 1980, il fut le délégué du Primat de Pologne pour la pastorale des émigrés. Le 7 février 1994, il reçut la dignité d'archevêque "ad personam". Dans les années 1980-2007, il était le recteur de l'église polonaise de Saint Stanisław Męczennik Biskupa et Martyr à Rome. Il a également été le président du conseil d'administration de la Fondation Jean-Paul II à Rome et rédacteur en chef du trimestriel "Pastor of Poland".
Le 8 avril 2003, le pape Jean-Paul II a accepté sa démission et il a pris sa retraite.
Dans le cadre des travaux de la conférence épiscopale polonaise, il a été secrétaire de la commission de la pastorale de l'émigration et membre de la commission mariale ainsi que de la commission des communications sociales. Il était membre du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des voyageurs.
Appelé "évêque sur les valises", après sa retraite, il a inlassablement voyagé dans le monde entier, tant que ses forces et son état de santé le lui ont permis, se rendant là où des Polonais s’étaient établi, en tant que berger, ami et enseignant. Pour devise épiscopale, il avait choisi : « Laetus serviam » « je servirai avec joie » et pendant toutes ses années de ministère épiscopal, il a été fidèle à sa devise.
En 1996, il a reçu la citoyenneté honoraire de Katowice. Il a également reçu des prix honorifiques : Fidelis Poloniae (2003), Złoty Laur Polonii (2006) et Lux ex Silesia (2007). Il a reçu le titre de docteur honoris causa tant de l'Université catholique de Lublin (1996) que de celle de Silésie à Katowice (2015).
En 2008, il a reçu les insignes de Grande Croix dans l’ordre de la Renaissance de Pologne et, le 5 mai 2018, à Rome, il a été fait Chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc, la plus ancienne et la plus haute distinction de la République de Pologne attribuée pour services civils et militaires exceptionnels au profit de la République tant en temps de paix qu’en temps de guerre.
Par ordre du Président de la République de Pologne, Andrzej Duda et à la demande du Chapitre de l’Ordre de l’Aigle Blanc, le secrétaire d'État à la Chancellerie, le ministre Adam Kwiatkowski, a remis au nom du Président de la République, la décoration de Chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc « en reconnaissance des mérites exceptionnels dans la promotion de l’affabilité et des attitudes patriotiques envers les émigrés polonais dans le monde, pour ses réalisations dans son travail pastoral et ses activités pour l'unification des générations dans l'esprit des valeurs chrétiennes »
L'archevêque Szczepan Wesoły - selon le souhait exprimé dans son testament - sera inhumé dans le caveau familial à Katowice.
Recommandons-le à la miséricorde de Dieu.
Jésus, bon Pasteur, tu laisses ton serviteur expérimenter avec empressement le temps de l'errance terrestre, fais-le te louer pour toujours.
Donne-lui Seigneur le repos éternel .... ».
Christiane Méalin-Merklen d’après le site Niedziela.pl
Décès du cardinal Jean-Louis Tauran, artisan du dialogue interreligieux
Le Vatican et l’Église catholique universelle sont endeuillés par la perte du cardinal français Jean-Louis Tauran, décédé jeudi 5 juillet dans la soirée. Atteint depuis longtemps de la maladie de Parkinson, le cardinal se trouvait depuis quelques jours dans une communauté de religieuses franciscaines du Connecticut aux États-Unis pour se soigner. Âgé de 75 ans, cette figure incontournable de la diplomatie vaticane, à la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, n’a cessé d’œuvrer inlassablement pour la paix mondiale. Décrit comme un homme doux et d’une humilité extrême, très apprécié pour ses talents de diplomate et son sens de l’écoute était surtout, depuis 2007, l’homme du dialogue interreligieux au Vatican.
La mystique du diplomate
Cardinal Jean-Louis Tauran
Le cardinal Tauran recevant la barrette cardinalice des mains de Jean-Paul II le 21 octobre 2003
Au plus proche de la papauté depuis Jean-Paul II, le cardinal Tauran est décédé jeudi 5 juillet. Portrait d’un diplomate hors pair, familier des missions impossibles.
Tous les chemins mènent à Rome. Mais pas souvent aussi haut dans la Curie romaine. C’est le privilège du cardinal Tauran d’avoir pu servir trois papes. D’abord Jean-Paul II, qui fait de lui son ministre des Affaires étrangères ; ensuite Benoît XVI, qui lui confie la présidence du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Un poste ultrasensible dans lequel le pape François avait confirmé ce Bordelais polyglotte, qui avait un sens inné de la diplomatie.
« Il a toujours été très écouté par les pontifes, insiste le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux. Si différents soient-ils, ils ont tous reconnu en lui un homme précieux. Malgré la maladie, François voulait le garder le plus longtemps possible… » Le cardinal Tauran aura finalement été terrassé à l’âge de 75 ans par la maladie de Parkinson, alors qu’il était parti aux Etats-Unis pour un traitement de la dernière chance. Doux mais opiniâtre, il imaginait encore revenir pour reprendre du service. « S’arrêter à cause de sa maladie ? Pour rien au monde, il n’aurait lâché », confie un proche.
Un jeune homme surdoué
Servir. C’est l’aspiration de ce jeune homme surdoué dont les parents font du négoce au marché des Capucins à Bordeaux. Dieu l’appelle au sacerdoce et plus loin encore. « La vie de paroisse ne le satisfaisait pas, se souvient un proche. Il avait des capacités et il voulait absolument entrer à l’Académie pontificale. » Son évêque le laisse partir à Rome dans la très convoitée école des nonces, Piazza delle Minerva. C’est le début d’une étonnante carrière. « Son désir de jeunesse, c’était d’approcher le plus près possible du cœur de l’Église. Et donc du pape… Il a dû purifier tout ce qu’il y avait de trop humain dans cette ambition, commente un anonyme à Rome, sinon, il n’aurait jamais pu tenir… »
Et il a tenu. Au point de se voir confier les missions les plus périlleuses. Jean-Louis Tauran a 47 ans quand il est propulsé chef de la diplomatie vaticane par Jean-Paul II qui le tance gentiment : « Vous êtes jeune, mais c’est une maladie qui passe vite… » De toute façon, la vocation de ce diplomate professionnel est limpide : faire entendre la voix pacifique de l’Église dans la cacophonie du monde. « A la Secrétairerie d’Etat la diplomatie régulière », commente l’essayiste Bernard Lecomte, auteur du Dictionnaire amoureux des papes (Plon), « et au pape les grandes orientations, les déclarations audacieuses, les gestes prophétiques ! » Cette répartition des tâches convient à merveille à Jean-Louis Tauran qui se trouve très tôt confronté à la guerre en Yougoslavie. « Il fait sienne les intuitions de Jean-Paul II : respect des droits de l’homme, refus du droit du plus fort, non-recours à la force, dialogue et réconciliation, souligne Bernard Lecomte… Ces grandes idées n’empêcheront pas la tragédie du Rwanda ni la guerre du Golfe. »
Le « choc des ignorances », pas celui des civilisations
Spirituel, le cardinal Tauran disait aux futurs nonces : « Si vous jouez au diplomate, vous serez méprisé. Si vous vous comportez comme des prêtres, vous serez estimés. » Lui joue la carte de la discrétion avec une écoute inconditionnelle. Un proche témoigne : « Il avait pour lui un mélange d’autorité et de simplicité naturelle. Je l’ai vu parler avec le prince Charles, Tony Blair, avec des responsables qui étaient parfois des bandits, et avec une foule de courtisans anonymes aux demandes plus ou moins justifiées. Ce qui m’impressionnait toujours, c’était sa force tactique. Il savait saisir le moment présent. Il savait toujours quel pas faire et à quel moment. » Cette capacité relationnelle frappe tous ceux qui échangent avec lui : « On sentait qu’il avait une riche expérience qui n’était pas le fruit de ses lectures, mais de ses rencontres », note le cardinal Ricard.
Il a beau sillonner les nonciatures de par le monde, la cardinal Tauran n’aime rien tant que son bassin d’Arcachon. Jusqu’au bout, il reviendra puiser à ses racines bordelaises. « Il a un an, se souvient le cardinal Ricard, il m’avait invité dans son appartement à Bordeaux où il venait se reposer incognito. » Quand la maladie frappe à sa porte, il est nommé par Jean-Paul II au poste prestigieux d’archiviste bibliothécaire du Vatican. « C’est un parking et non une voie de garage », lui aurait alors soufflé le pape polonais. Il avait vu juste. En 2006, Benoît XVI lui redonne une mission délicate où il va exceller. A la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, il doit renouer le contact avec les musulmans. Pas simple, après les vaines polémiques de Ratisbonne. « Le cardinal Tauran avait un intérêt ancien pour les pays arabes qui datait de son passage à la nonciature au Liban, note le cardinal Ricard. Il avait saisi la complexité du Moyen-Orient. Il était cordial, mais réaliste sur les points de blocage. » Car le cardinal Tauran se tient aux antipodes du syncrétisme. Pour lui le dialogue nécessite un enracinement dans la foi et la prière. Cet homme fin et lettré ne croyait pas au choc des civilisations, mais plutôt au « choc des ignorances ». « Nous sommes condamnés au dialogue », confiait-il à Famille Chrétienne en 2016. Avant d’ajouter : « ou c’est le dialogue, ou c’est la guerre. » Courbé par la maladie, il continuait à répéter de sa voix fragile qu’il fallait, dans l’Église, « ne jamais rien refuser et ne jamais rien demander » comme le disait saint François de Sales. Un vrai prince d’Église qui savait donner sans rien recevoir.
Samuel Pruvot, Famille Chrétienne
Photo Vaticannews
90e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II
Chers Amis de la Fondation Jean-Paul II,
Le 18 mai 2010, nous allons célébrer, pour la troisième fois déjà, la Journée de la Fondation Jean-Paul II. Ce sera pour nous tous une période importante, car c’est aussi le jour anniversaire de la naissance du Serviteur de Dieu Jean-Paul II.
Ensemble nous nous penchons sur la pensée et l’enseignement de Saint-Père et partageons, avec tous et partout là où travaillent les Cercles des Amis de la Fondation, les richesses de son esprit, de son cœur et de sa personnalité. Les multiples aspects de son enseignement restent toujours une inépuisable source de sagesse, si vive et si actuelle, pour la communauté de l’Eglise dans le monde moderne. La Fondation s’engage dans cette communauté par toutes ses initiatives dans la réalisation de tâches qui lui ont été confiées par son Fondateur.
Nous vivons cette année le 90e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II et mois de mars est passé le 15e anniversaire de la publication de l’encyclique « Evangelium vitae », que le Conseil propose donc comme sujet central de la réflexion en cette Journée de la Fondation en l’intitulant : « Jean Paul II – le défenseur de la vie ».
L’encyclique « Evangelium vitae », publiée le 25 mars 1995, s’adresse à tous les hommes de bonne volonté qui ont à coeur la dignité et l’incomparable valeur de la vie, et dit :
« L'homme est appelé à une plénitude de vie qui va bien au-delà des dimensions de son existence sur terre, puisqu'elle est la participation à la vie même de Dieu. La profondeur de cette vocation surnaturelle révèle la grandeur et le prix de la vie humaine, même dans sa phase temporelle. En effet, la vie dans le temps est une condition fondamentale, un moment initial et une partie intégrante du développement entier et unitaire de l'existence humaine. Ce développement de la vie, de manière inattendue et imméritée, est éclairé par la promesse de la vie divine et renouvelé par le don de cette vie divine; il atteindra son plein accomplissement dans l'éternité (cf. 1 Jn 3, 1-2) ».
Que chacun de nous, tous les membres de la Fondation Jean-Paul II, puisent dans le trésor de l’enseignement du Vénérable Serviteur de Dieu et le portent dans tous les milieux.
Je m’adresse à tous les membres des Cercles et Associations des Amis de la Fondation qui s’engagent personnellement dans l’oeuvre que Jean-Paul II nous a transmis, pour leur demander de recevoir mes salutations et l’expression de toute ma reconnaissance.
Stanisław card. Ryłko
Président du Conseil d’Administration
de la Fondation Jean- Paul II
Lire l’encyclique « Evangelium Vitae »
Fondation Jean-Paul II : réunion à Rome
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Du 9 au 11 octobre 2009, à Rome dans la maison de la Fondation, se sont réunis les présidents de 25 Cercles des Amis de la Fondation Jean-Paul II. Un certain nombre de présidents ont été excusés car la Fondation compte 48 Cercles dans 17 pays. Etaient représentés : la France : Vaudricourt et Paris la Pologne : Varsovie et Kielce l’Irlande : Dublin la Grande Bretagne : Londres la Belgique : Bruxelles la Suède : Lund et Stokholm l’Allemagne : Hambourg, Munich et Luneburg l’Espagne : Madrid le Moyen Orient les USA : Seattle, Los Angeles, Indiana, Philadelphie, Ohio, New York, Buffalo, Denver, Nouvelle Angleterre le Canada : Toronto. |
Pendant ces journées, les participants ont présenté leur association, leur manière de travailler ainsi que leurs objectifs. Il n’a pas été surprenant de constater que chaque groupe s’efforce de promouvoir l’enseignement de Jean-Paul II, tout en célébrant sa mémoire et en priant, lors de messes aux dates anniversaires, pour sa canonisation rapide.
Les directeurs de la Maison Jean-Paul II de Rome, du Centre de documentation et d’étude du pontificat et de la Maison Jean-Paul II de Lublin (Pologne) nous ont parlé de leurs activités.
Avec le père Stefan Wylezek, administrateur de la Fondation, les projets ont été abordés :
+ En 2010, nous espérons la canonisation de Jean-Paul II. La Fondation organisera un rassemblement de tous ses amis du monde entier.
+ En 2011, la Fondation aura trente ans, il faudra préparer l’évènement en réalisant un album anniversaire. Tous les groupes des Amis de la Fondation devront préparer l’historique de leur groupe et réaliser des photos pour documenter leur article. Les textes seront les discours de Jean-Paul II lors de ses rencontres avec les membres de la Fondation.
Certains ont proposés la réalisation d’un calendrier, d’une médaille anniversaire….
Une rencontre à Rome de tous les amis de la Fondation du monde sera le point culminant.
On fera un appel aux dons pour réaliser un nouveau tableau des généreux donateurs.
+ En 2012, le secrétariat de Rome et le Cercle de France organiseront un pèlerinage à Lourdes en avril pour l’anniversaire du retour à Dieu de notre bien aimé Jean-Paul II. Le thème d’année sera : « Avec Bernadette prier le chapelet ».
Lors des discussions, il y a eu des propositions pour aider les jeunes à s’intégrer dans les activités de la Fondation. Pourquoi pas des Journées de la jeunesse de la Fondation, à Rome, dans le style JMJ, qui proposeraient des réflexions sur l’enseignement de Jean-Paul II.
Par ailleurs, une réflexion est menée sur la réalisation de liens entre les différents sites internet de la Fondation à travers le monde.
Mr José de Rafael a parlé de son site internet espagnol et de son projet de blog : Ecole d’éthique de la Fondation Jean-Paul II, sous la direction de professeurs de l’université catholique de Lublin.
Le Dr Christine Anne Mugridge (USA) a présenté son projet « America Says Yes ». C’est un projet monté à partir de la Lettre aux évêques des Etats-Unis qu’elle appelle « Vision de la vie selon la nouvelle évangélisation d’après Jean-Paul II ».
La plus grande partie de ces propositions sera présentée à la réunion du Conseil d’administration de la Fondation, en janvier 2010.
Réunion du Conseil d’Administration de la Fondation Jean-Paul II
La réunion du Conseil d’Administration de la Fondation Jean-Paul II a eu lieu à la Maison Jean-Paul II à Rome les 22 et 23 janvier 2009 sous la présidence du cardinal Stanislaw Rylko.
Christ, Eglise, Homme : Vatican II dans le Pontificat de Jean-Paul II
Le congrès international, "Vatican II dans le Pontificat de Jean-Paul II", a examiné la période allant du 11 octobre 1962 au 2 avril 2005 qui va de la présence de l’Evêque Karol Wojtyla à la session ouvrant le Concile Vatican II à sa mort comme Pape Jean-Paul II (16 octobre 1978 - 02 avril 2005). Ce congrès co-organisé par la Fondation Jean-Paul II et la Faculté pontificale de théologie St Bonaventure a eu lieu à Rome, du 28 au 30 octobre 2008.
Le congrès a étudié cette période en se concentrant sur trois thèmes importants du Concile Vatican II : Christ, Eglise, Homme ; en plus d'autres thèmes secondaires. Ces trois thèmes fondamentaux ont été largement développés dans l'enseignement du Pontife romain. Jean-Paul II s'est senti responsable de l'enseignement du Concile et a voulu en être le serviteur, d'abord comme évêque de Cracovie et ensuite comme évêque de Rome.
Ce congrès a souligné comment ces thèmes ont été incorporés dans les enseignements de Jean-Paul II et dans son travail pastoral local et universel. Des experts de notoriété internationale ont introduit les discussions pour encourager l'engagement de tous les chrétiens dans le monde d'aujourd'hui.
Ces thèmes du Concile continuent aujourd’hui à illuminer dans l’Eglise la vie d’hommes et de femmes de notre temps. La présence de personnalités du monde ecclésiastique universitaire, ainsi que de représentants d'autres religions, a témoigné des larges horizons du Concile, qui ont aussi caractérisé la vie de Jean-Paul II jusqu’au début du Deuxième Millénaire. Cette vie, qui a uni le passé et le présent, était une synthèse entre la Tradition et la nouveauté du Concile.
étant donné l'importance des thèmes abordés, les Actes du congrès seront publiés pour apporter un élan significatif aux recherches sur le Concile et l’enseignement de Jean-Paul II.

Intervention du cardinal Dziwisz lors de la séance
inaugurale présidée par le cardinal Bertone
Benoît XVI reçoit les membres de la Fondation
Le 23 octobre 2006, le pape Benoît XVI a reçu les membres de la Fondation Jean-Paul II conduits par le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie (Pologne), pour le 25ème anniversaire de cette institution.
Le Saint-Père s’est adressé aux 800 membres de la Fondation en exprimant sa joie de rencontrer les personnes représentant « tous ceux qui dans le monde maintiennent vive la mémoire de Jean-Paul II, son enseignement et l’œuvre apostolique de son pontificat. Il faut dire – a précisé le pape – qu’il s’agit d’une mission prometteuse car au-delà de la recherche ou des archives cela touche au mystère de la sainteté de ce serviteur de Dieu ».
Rappelant que la Fondation assume une nouvelle dimension depuis la mort du pape, Benoît XVI a indiqué que le « regroupement des écrits et des documents de son activité, des œuvres littéraires et des reportages participe à la création d’un fonds d’archives qui, bien organisé et géré, servira à mieux étudier le patrimoine spirituel de Jean-Paul II ».
« C’est cette dimension de la mission de la Fondation – a ajouté le Saint Père – que je tiens à souligner, car de première importance pour la connaissance du pontificat. Philosophe et théologien, grand pasteur de l’Eglise, Jean-Paul II a laissé une œuvre et des gestes démontrant sa volonté de diffuser l’Evangile selon les indications conciliaires, et de tracer la voie au développement de la vie ecclésiale du troisième millénaire. Ces apports ne peuvent être négligés, et je vous confie – a dit Benoît XVI à ses hôtes – la mission d’expliquer aux jeunes générations la richesse de ce message ».
Source : VIS 061023 (270)
Discours du pape Benoît XVI à l'occasion du XXVème anniversaire de la Fondation Jean-Paul II

Concert en hommage au Saint-Père Jean-Paul II
A l'occasion du Jubilé d'argent de la Fondation Jean-Paul II, un concert a été organisé à Rome, le 22 octobre 2006.
Pendant trois heures de bonheur et d'émotion, des artistes de Pologne, des deux Amériques, de Grande-Bretagne, d'Indonésie, d'Italie, d'Ukraine et de France ont donné le meilleur d'eux-mêmes en mémoire de Jean-Paul II. Aucune des 1800 places de l'Auditorium Conciliazione n'est restée libre.
Le concert a été retransmis ensuite à la télévision polonaise. Pour la société romaine multiculturelle c'était un événement médiatique important grâce auquel la Fondation s'est fait connaître plus largement encore dans le monde.


Extrait de la chanson de Marc Mallet (chanteur-auteur-compositeur canadien) "Song for Karol"